19 février 2010
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22:16
Sachant que j’habite Montréal et que je parcours cet itinéraire régulièrement, cet article m’a fait flipper ce matin:
Catherine est terrorisée. Elle tremble encore lorsqu’elle raconte son incroyable histoire. Elle n’arrive d’ailleurs toujours pas à comprendre pourquoi un chauffard le lundi 8 février dernier a tenté de pousser sa voiture à plusieurs reprises dans un fossé. Un ultime réflexe lui a, sans doute, sauvé la vie! La jeune étudiante ariégeoise en stage à Carcassonne se souvient avec émotion de ces quelques minutes ou tout a failli basculer. « Il était 12h 20, j’étais en avance pour rejoindre mon stage professionnel, je roulais donc tranquillement sur la route entre Montréal et Carcassonne.
Tout à coup, dans mon rétroviseur, j’ai vu arriver un 4x4 à très vive allure derrière moi. Boudu, il va finir par te rentrer dedans, me suis-je dit. Et puis la voiture a poussé mon véhicule. Il y a eu un choc bien entendu. Sur le moment j’étais surprise puis je me suis dit que le conducteur avait peut-être été ébloui par le soleil que nous avions de face », confie Catherine qui n’était qu’au début de son cauchemar. « Il était juste derrière moi. Dans le rétroviseur, j’ai vu qu’il s’agissait d’un homme de 40 à 50 ans, brun, un peu bouffi de visage et qu’il portait des lunettes de soleil.
J’ai tenté de déchiffrer la plaque minéralogique mais tout était inversé. Quand il a vu que je regardais avec insistance dans le rétroviseur il a alors pris ses distances. J’avais trop peur de m’arrêter, il n’y avait personne sur la route.
Puis, deux à trois minutes plus tard, le 4x4 est revenu derrière moi comme la première fois et m’a de nouveau poussée. Je tremblais de tous mes membres. J ‘ai ralenti, ralenti encore pour qu’il me double, pensant que je pourrais alors lire sa plaque.
Au bout de la ligne droite sur la départementale 119 avant l’embranchement d’Alairac, il m’a enfin dépassée. Mais arrivé à ma hauteur il m’a alors serré avec l’arrière droit de son pick-up gris. J’ai cru que j’allais partir dans le fossé. J’ai écrasé la pédale de frein, j’ai pu éviter un muret de pierres et je me suis retrouvée au milieu de la chaussée après un tête à queue. Le conducteur du 4x4 avait pris la fuite, à aucun moment je n’ai pu lire sa plaque », explique Catherine.
Seule dans sa voiture, elle tente tant bien que mal de reprendre ses esprits.
Elle parviendra à mettre sa voiture sur le bas côté et essaiera d’arrêter les rares automobilistes qui passent mais sans succès.
« Ce sont mes frères qui sont venus de l’Ariège me récupérer », raconte encore la jeune fille. Elle appellera les gendarmes mais « l’incident » n’ayant fait aucun blessé ils ne se déplaceront pas, ce n’est que le lendemain que Catherine déposera plainte à la gendarmerie de Bram.
Elle se rendra également aux urgences de l’hôpital de Carcassonne pour des radios de contrôle, Catherine ressentait des douleurs au niveau des cervicales.
La jeune ariégeoise est encore choquée par cette affaire qui aurait pu tourner au drame. « Je n’ai pas reconduit depuis, j’ai trop peur. On fait du covoiturage avec une amie entre l’Ariège et Carcassonne », dit-elle.
Elle n’a pour l’instant aucune nouvelle de l’enquête.
Aujourd’hui elle s’interroge encore sur les intentions du chauffard; « Je suis persuadée qu’il m’a heurtée volontairement, mais pourquoi? » - « Que voulait-il, me mettre réellement dans le fossé? ». Autant de questions qui restent pour l’heure sans réponses. Mais les faits sont graves et auraient pu avoir de tragiques conséquences.
Catherine, rétrospectivement, sait qu’elle a échappé à un accident, à la mort peut-être!
Catherine est terrorisée. Elle tremble encore lorsqu’elle raconte son incroyable histoire. Elle n’arrive d’ailleurs toujours pas à comprendre pourquoi un chauffard le lundi 8 février dernier a tenté de pousser sa voiture à plusieurs reprises dans un fossé. Un ultime réflexe lui a, sans doute, sauvé la vie! La jeune étudiante ariégeoise en stage à Carcassonne se souvient avec émotion de ces quelques minutes ou tout a failli basculer. « Il était 12h 20, j’étais en avance pour rejoindre mon stage professionnel, je roulais donc tranquillement sur la route entre Montréal et Carcassonne.
Tout à coup, dans mon rétroviseur, j’ai vu arriver un 4x4 à très vive allure derrière moi. Boudu, il va finir par te rentrer dedans, me suis-je dit. Et puis la voiture a poussé mon véhicule. Il y a eu un choc bien entendu. Sur le moment j’étais surprise puis je me suis dit que le conducteur avait peut-être été ébloui par le soleil que nous avions de face », confie Catherine qui n’était qu’au début de son cauchemar. « Il était juste derrière moi. Dans le rétroviseur, j’ai vu qu’il s’agissait d’un homme de 40 à 50 ans, brun, un peu bouffi de visage et qu’il portait des lunettes de soleil.
J’ai tenté de déchiffrer la plaque minéralogique mais tout était inversé. Quand il a vu que je regardais avec insistance dans le rétroviseur il a alors pris ses distances. J’avais trop peur de m’arrêter, il n’y avait personne sur la route.
Puis, deux à trois minutes plus tard, le 4x4 est revenu derrière moi comme la première fois et m’a de nouveau poussée. Je tremblais de tous mes membres. J ‘ai ralenti, ralenti encore pour qu’il me double, pensant que je pourrais alors lire sa plaque.
Au bout de la ligne droite sur la départementale 119 avant l’embranchement d’Alairac, il m’a enfin dépassée. Mais arrivé à ma hauteur il m’a alors serré avec l’arrière droit de son pick-up gris. J’ai cru que j’allais partir dans le fossé. J’ai écrasé la pédale de frein, j’ai pu éviter un muret de pierres et je me suis retrouvée au milieu de la chaussée après un tête à queue. Le conducteur du 4x4 avait pris la fuite, à aucun moment je n’ai pu lire sa plaque », explique Catherine.
Seule dans sa voiture, elle tente tant bien que mal de reprendre ses esprits.
Elle parviendra à mettre sa voiture sur le bas côté et essaiera d’arrêter les rares automobilistes qui passent mais sans succès.
« Ce sont mes frères qui sont venus de l’Ariège me récupérer », raconte encore la jeune fille. Elle appellera les gendarmes mais « l’incident » n’ayant fait aucun blessé ils ne se déplaceront pas, ce n’est que le lendemain que Catherine déposera plainte à la gendarmerie de Bram.
Elle se rendra également aux urgences de l’hôpital de Carcassonne pour des radios de contrôle, Catherine ressentait des douleurs au niveau des cervicales.
La jeune ariégeoise est encore choquée par cette affaire qui aurait pu tourner au drame. « Je n’ai pas reconduit depuis, j’ai trop peur. On fait du covoiturage avec une amie entre l’Ariège et Carcassonne », dit-elle.
Elle n’a pour l’instant aucune nouvelle de l’enquête.
Aujourd’hui elle s’interroge encore sur les intentions du chauffard; « Je suis persuadée qu’il m’a heurtée volontairement, mais pourquoi? » - « Que voulait-il, me mettre réellement dans le fossé? ». Autant de questions qui restent pour l’heure sans réponses. Mais les faits sont graves et auraient pu avoir de tragiques conséquences.
Catherine, rétrospectivement, sait qu’elle a échappé à un accident, à la mort peut-être!
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